Paris est la capitale mondiale des pâtisseries et mets sucrés, et voici 24 adresses qui le prouvent : spécialités chocolatées, pralinées, fruitées, crémeuses, feuilletées, meringuées...
© Little Daan via Flickr
Le premier des coulants/fondants au chocolat, imaginé par le chef Michel Bras en 1981 en clin d’œil à un souvenir de chocolat chaud d’hiver. Ce gâteau iconique nécessite deux jours de travail pour le noyau congelé et le biscuit à base de farine de riz et de poudre d’amandes. "Si c’était un thème de musique, ce serait le plus grand Grammy Award de l’histoire", a écrit le quotidien argentin La Nación.
François Perret, chef pâtissier du mythique hôtel Ritz Paris, s’est fait connaître avec sa madeleine en trompe-l’œil (qui a le look d’une généreuse madeleine mais qui est en réalité un entremets). La bonne nouvelle, c’est qu’au sein du comptoir sucré du palace, on trouve d'authentiques madeleines, natures ou garnies de chocolat, caramel ou compotées de fruits (framboise, passion, citron). De jolies douceurs rangées dans une élégante boîte. Possibilité de passer une commande sous forme de pièce montée à partir de 30 exemplaires.
On ne présente plus Cédric Grolet, chef pâtissier qui s’est fait connaître au palace Le Meurice et sur Instagram où il est suivi par près de 10 millions de fans. Son Saint-Honoré - des petits choux caramélisés surmontés de crème d’amandes, crème pâtissière à la vanille et chantilly - est l’une des recettes connues de la capitale.
Elle s’appelle Praluline chez Pralus, chocolatier originaire de Roanne (Loire) qui s’est fait connaître pour sa brioche aux pralines rose maison réalisée avec des amandes et des noisettes passées au chaudron en cuivre et enrobée d’un sirop de sucre coloré naturellement. C’est en 1955 qu’Auguste Pralus a inventé cette recette, emblématique de la célèbre maison
Les puristes le savent : la meilleure version du millefeuille se déguste dans un restaurant où il est monté juste avant d’être servi. C’est le cas au sein du bistrot Le Mazenay, repaire de grands chefs, où le millefeuille a des airs de coussinet dodu, un feuilletage tout léger et une crème diplomate plus légère que sa cousine pâtissière.
© Meert - Paris je t'aime
On comprend pourquoi le Général de Gaulle se faisait livrer à l'Élysée les gaufres Meert molles fourrées de beurre, de vanille et de sucre : addiction assurée ! D’autres célébrités, de Winston Churchill à Jackie Kennedy succombent également à cette friandise lancée en 1849 à Lille, dans le Nord.
Depuis 2015, la pâtisserie salon de thé Bontemps fait saliver les amateurs de pâtisserie avec sa pâte sablée venue d’un autre monde… Le sable est en effet croustillant, bien beurré (avec la pointe de sel), friable et sert de base à la plupart des pâtisseries du lieu. On a un faible pour la tarte Mont-blanc avec ses fils de crème de marrons qui recouvre une meringue légère et une chantilly à la vanille de Madagascar. Encore !
Les becs sucrés parisiens savent que le pâtissier star Yann Couvreur, qui s’est fait connaître dans des palaces parisiens avant d'ouvrir ses propres boutiques, est un as du Paris-Brest composé de deux couches de choux croustillant et une crème de pâte à la noisette et un praliné à la noisette. Dessus, Couvreur rajoute des petites noisettes caramélisées. Un incontournable.
Voilà une spécialité sucrée originale : des petits choux croustillant garnis d’une crème très légère, comme une chantilly, qui ont fait leur apparition au Cap-Ferret en 2007 dans une boulangerie locale Chez Pascal. Ces choux ne se conservent pas mais ce n'est un problème, ils ne restent pas longtemps dans leur boîte.
© Pierre Emmanuel de Leusse
À la Rôtisserie d’Argent, petite sœur de la mythique Tour d’Argent, on ne fait pas les choses à moitié : des œufs mayonnaise (lauréats du championnat du monde de la catégorie) jusqu’à l’assiette finale de profiteroles dont la sauce chocolat ressemble à la sauce "miroir" du lièvre à la royale, monument de la gastronomie française.
C'est une des créations de Claire Damon, grande dame de la pâtisserie passée par l’hôtel Plaza Athénée, et pourtant, cette petite chose ronde est un exemple parfait de ce que doit être un gâteau moelleux humide et très parfumé.
© Paris je t'aime
Depuis 1827, la maison Boissier fournit le Tout Paris qui se régale de pâtes de fruits, caramels, guimauves, sucres d’orge… Au rayon bonbons, la spécialité de l’enseigne est la perle céleste. Il s’agit de minuscules billes de sucre qui renferment un sirop de fruit et qui sont vendues dans un très joli poudrier... les boîtes de Boissier sont elles aussi prisées des clients.
© Paris je t'aime - DR
Il y a de nombreux endroits à Paris où l’on peut commander ces crêpes chaudes nappées d’un caramel aux agrumes. C'est le cas chez Lasserre, ambassade de la haute gastronomie française depuis 1942. C’est l’un des plus restaurants emblématiques de la capitale avec sa salle à manger et son toit ouvrant en salle. Les crêpes Suzette sont flambées au Grand Marnier et accompagnées de segments d’oranges, d’une marmelade d’orange à la vanille et d'un sorbet à l’orange amère.
C’est un classique de boulangerie ! On la trouve notamment chez Léonie : enseigne créée par un pâtissier bordelais qui a fait ses armes aux États-Unis où il a bluffé le New York Times - où la spécialité sucrée est magnifiée par un jus concentré sur le dessus, de la cannelle et d'un alléchante odeur de beurre et d’amandes.
Laurent Duchêne est un boulanger parisien couronné du titre de Meilleur Ouvrier de France. Ses chouquettes valent le détour : mignonnes avec leur tout petit format, humides à l’intérieur, pâte à choux croustillante sur les bords voire caramélisée...
De nouveau direction Laurent Duchêne, ici avec un croissant original puisqu’il s’agit d’une pâte à croissant longiligne laquée au sirop d’érable. Pour des croissants plus traditionnels, ça se passe chez son confrère Frédéric Comyn, lui aussi patron de plusieurs boutiques à Paris.
C’est un rituel de retour de voyage : foncer chez Carette, un salon de thé né en 1927 devenu une institution parisienne avec ses petits sandwichs de pain de mie et son offre sucrée. On en pince notamment pour le chausson aux pommes qui détonne par sa taille : aussi long qu’une baguette de pain, il dépasse largement de l’assiette servie !
On pourrait parler de "mousse d'île flottante" tant ce dessert n’a pas une texture académique. Il est en revanche bien entouré de crème anglaise et surmonté de pralines roses et de caramel. Pour la déguster, direction le bistrot traditionnel Paris Seize !
On est ici chez Kevin Lacote, pâtissier qui a pignon sur rue depuis 2016 après être passé notamment par le palace Georges V et par le restaurant gastronomique L’Ambroisie. Son flan à la vanille est applaudi par la critique gastronomique, grâce à une pâte feuilletée bien croustillante et à un appareil à flan ni trop dense ni trop souple. *"Une réalisation dans les règles de l’art" selon le journal Le Monde.
Le fontainebleau ? On le range dans la catégorie des fromages et c'est pourquoi on le trouve notamment dans la fromagerie Martine Dubois. Mais il s'agit bien d'un dessert, un dessert qui annonce les beaux jours puisqu’on le retrouve à ce moment-là. On est ici sur une chantilly à la texture de poudreuse avec un goût de lactique arrondi par une mousse de marron à l’intérieur du pot.
Les bonbons de chocolat fourrés de praliné du chef superstar Alain Ducasse ont quelque chose en plus. Ils sont qualifiés de "pralinés à l’ancienne" avec leur texture brute et leur goût corsé. Son créateur les a imaginés quasi assaisonnés, avec des fruits secs exceptionnels dénichés en Italie.
Les Merveilleux de Fred se sont fait connaître pour le Merveilleux, spécialité à base de meringue et de crème fouettée, décorée de copeaux de chocolat mais ce qu’on préfère dans cette enseigne originaire de Lille qui s'est exporté jusqu’au Japon, c’est la "cramique", une brioche belge très populaire dans le nord de la France. Ici, il s’agit d’une brioche généreuse que l’on aime demander la moins cuite possible, avec de gros cristaux de sucre dedans. La cramique chaude est encore meilleure !
© Patrick Roger
Ces rochers baptisés "Instinct" sont disponibles dans les boutiques du chocolatier star Patrick Roger - sculpteur d’impressionnantes pièces chocolatées décorant ses boutiques. Ces iconiques de la maison sont composés d'un praliné amande et noisette enrobé de chocolat noir ou chocolat au lait au choix. Les amandes de Provence sont issues de la plantation Patrick Roger.
© Vincent Bourdon
C'est une recette signature, créée en 1997 par le pâtissier Pierre Hermé. Ce biscuit macaron à la rose, à la crème aux pétales de roses, aux framboises et au litchi est déjà passé à la postérité et occupe une place de choix dans la liste des desserts français les plus appréciés L'Ispahan est disponible en format individuel, en format 3/4 personnes et en format 6/8 personnes pour les plus gourmands !