Jardins des Archives Nationales Paris
Handicap / Balade

Balade adaptée dans les jardins du Marais

Découvrez les trésors cachés du Marais en 40 minutes : Centre Pompidou, Jardin Anne Frank, et bien plus encore. Une balade de 2,5 km à travers l'histoire et la culture de Paris

Balade dans les jardins du Marais (2,5 km - 40min)

Points d'intérêt et stops :

  • Centre Pompidou
  • Jardin Anne Frank
  • Archives Nationales
  • Impasse des Arbalétriers
  • Halle des Blancs Manteaux
  • Jardin des Rosiers
  • Fontaine Stravinsky

Toilettes accessibles :

  • Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme
  • Crédit Coopératif
  • Centre Pompidou

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1. Place Georges - Pompidou devant le Centre Pompidou

Inauguré le 2 février 1977, le Centre Pompidou, conçu par Renzo Piano et Richard Rogers, est un chef-d'œuvre architectural caractérisé par son squelette extérieur coloré (escaliers, tuyaux, poteaux, poutres).

Ce centre culturel abrite un musée et un centre de création où les arts visuels côtoient la musique, le cinéma, et la recherche audiovisuelle. Le bâtiment affiche quatre couleurs distinctes : bleu pour l'air, jaune pour l'électricité, vert pour l'eau et rouge pour les circulations humaines.

Option : Le Centre Pompidou, détendeur du label Tourisme et Handicap (auditif, mental, moteur) propose des visites adaptées pour tous.

Suite de l’itinéraire :

  • Empruntez la rue Rambuteau
  • Traversez la rue Beaubourg sur le passage piéton de gauche, tournez à gauche rue Beaubourg, puis directement à droite dans l’impasse Berthaud

2. Jardin Anne-Frank

Ce jardin caché, dédié à Anne Frank (autrice d’un journal décrivant sa vie de jeune fille juive sous l’occupation nazie), est situé à l'emplacement des anciens jardins de l'Hôtel de Saint-Aignan, aujourd'hui musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme. Un greffon du marronnier qu'elle admirait a été planté ici en 2007.

Option : Vous pouvez visiter le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, détendeur du label Tourisme et Handicap (Auditif, mental), spécialisé dans les visites tactiles.

Suite de l’itinéraire :

  • Rebroussez chemin, tournez à gauche rue Beaubourg, puis à gauche rue Rambuteau (empruntez le trottoir de droite, plus large)
  • Continuez jusqu'au croisement de la rue des Archives, traversez et entrez dans le Jardin des Archives Nationales

3. Archives Nationales

Au XIIIe siècle, le quartier était contrasté : des religieux aisés vivaient dans des rues comme Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, tandis que les ateliers de tisserands et les fabriques de parchemin longeaient les remparts. La rue des Francs-Bourgeois tire son nom d'un hôpital pour indigents, la « maison des Francs-Bourgeois ». Les « Blancs-Manteaux » étaient des mendiants de l'ordre des serviteurs de la Sainte-Vierge, reconnaissables à leur vêtement blanc.
Avec l'agrandissement de Paris, le quartier s'embourgeoise au XVIIe siècle. L'hôtel de Soubise, confisqué par l'État en 1808, accueille sous Napoléon les Archives nationales et l'Imprimerie nationale. En mai 1871, les Archives échappent à la destruction grâce à un Communard. Aujourd'hui, le bâtiment est un musée et abrite encore une partie des archives nationales, avec des jardins accessibles au public.

Option : Visitez les Archives Nationales qui propose des visites tactiles et en LSF.

Suite de l’itinéraire :

  • Sortez du jardin, tournez à gauche et prenez le trottoir de droite
  • Sur le chemin : Visitez le Crédit Municipal de Paris, la plus ancienne institution financière parisienne créée en 1637 (toilettes accessibles)
  • Continuez tout droit rue des Francs-Bourgeois. (Le trottoir peut devenir étroit, n'hésitez pas à marcher sur la chaussée)
  • Au croisement avec la rue Vieille du Temple, prenez le trottoir de gauche

4. Impasse des Arbalétriers

La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons (1407-1435) oppose deux branches des Valois pour la régence de Charles VI. Ce conflit affaiblit la France, déjà en guerre contre l'Angleterre. Depuis 1392, Philippe de Bourgogne et Louis d'Orléans, oncle et frère du roi, se disputent le pouvoir. Après la mort de Philippe, en 1404, Louis accroît son influence. En réponse, Jean sans Peur, fils de Philippe, fait assassiner Louis en 1407, déclenchant la guerre. Les Armagnacs (partisans d'Orléans) et les Bourguignons (soutiens de Jean sans Peur) se battent pour Paris et la régence, exacerbant les divergences sur l'État, la religion, l'économie et la diplomatie.

À l'impasse des Arbalétriers (aujourd'hui Centre culturel suisse), Jean sans Peur aurait fait tuer son cousin, le duc d'Orléans. Cette voie médiévale menait autrefois à un champ de tir pour arbalétriers.

Option : Visitez le musée Cognacq-Jay accessible aux handicap auditifs, mentaux, visuels, spécialisé dans les visites tactiles, en Lecture Labiale, et en LSF.

Suite de l’itinéraire :

  • Tournez à droite rue des Hospitalières-Saint-Gervais (les trottoirs sont étroits, marchez sur la chaussée si nécessaire)
  • Suivez la rue Vieille du Temple

5. Parvis de la Halle des Blancs Manteaux

Le terme « Blancs-Manteaux » désigne l'ordre mendiant des serviteurs de la Sainte Vierge, nommé ainsi en raison de leur habit blanc. En 1258, Saint Louis leur donne un couvent rue de la Parcheminerie (actuelle rue des Blancs-Manteaux), où ils mendient souvent.
Pendant la Révolution, la rue des Blancs-Manteaux est le théâtre de massacres, rappelés dans une chanson écrite par Jean-Paul Sartre en 1944, chantée plus tard par Juliette Gréco, dénonçant la peine de mort.
Cliquez ici pour écouter sa chanson.

En 1811, le marché des Blancs-Manteaux est construit, entouré de nouvelles rues pour faciliter la circulation. Pour des raisons d'hygiène, une halle séparée pour la boucherie est inaugurée en 1823.

Suite de l’itinéraire :

  • Descendez la rue Vieille du Temple, tournez à droite rue des Rosiers (rue piétonne avec un dévers au début)
  • Remontez la rue des Rosiers, au croisement avec la rue Ferdinand Duval, placez-vous sur le trottoir de gauche

6. Jardin des Rosiers

L'hôtel de Coulanges, construit hors de l'enceinte de Philippe Auguste, appartient au Prieuré de Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers au XIIIe siècle. En 1391, les frères d'Estouteville aménagent un jardin attenant. En 1639, saisi par les créanciers, il est adjugé à Philippe de Coulanges, oncle de Madame de Sévigné, qui y vit jusqu'à son mariage.
Transformé en 1707, il est inscrit partiellement, en 1926, puis entièrement, en 1961, à l'inventaire des Monuments historiques. En 1972, la Ville de Paris l'acquiert et le rénove, et la Maison de l'Europe y emménage en 1978.
Le jardin porte le nom de Joseph Migneret, instituteur et directeur d'école qui sauva des enfants juifs pendant l'Occupation. Il est reconnu comme Juste des Nations en 1990. Le jardin abrite une stèle à la mémoire des enfants juifs non scolarisés morts en déportation.

Option : Visitez le musée Carnavalet accessible à tous, spécialisé dans les visites tactiles, en Lecture Labiale, et en LSF.

Fin de l’itinéraire :

  • Revenez sur vos pas, tournez à gauche rue Vieille du Temple, puis à droite rue de la Bretonnerie (changez de trottoir au croisement avec la rue des Archives)

Selon l’historien Saint-Foix, le nom « Bretonnerie » vient d'un combat en 1228 où cinq Anglais, ou « Bretons », furent tués. En 1258, les chanoines de Sainte-Croix s'y installent, et en 1314, la rue est renommée Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. Depuis les années 1980, elle est un haut lieu de la vie gay parisienne.

  • Continuez tout droit jusqu'à la rue Beaubourg, traversez-la, puis longez le Centre Pompidou.

Sur le chemin, admirez la Fontaine Stravinsky,également connue sous le nom de fontaine des Automates, a été créée en 1983 par Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle. Commandée par la ville de Paris, le ministère de la Culture et le Centre Pompidou, elle comprend seize sculptures mécanisées en résine et en métal, elle rend notamment hommage aux compositions d'Igor Stravinsky, telles que L'Oiseau de feu. .

Sur la façade au nord de la fontaine, vous pouvez admirer deux fresques street art de très grand format. La première, réalisée par Jeff Aérosol en 2011, est un autoportrait qui invite à se taire pour écouter autour de soi. La seconde, œuvre de l’Américain Shepard Fairey réalisée en 2019, est plus politique, avec les inscriptions « Le futur n’est pas écrit » et « le savoir et l’action font le pouvoir ».

  • Tournez à droite après le Centre Pompidou pour à votre point de départ : la place Pompidou

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